Utilisateur:Philgin/École française des échecs

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Citation : Histoire du jeu d'échecs

L'École française des échecs, ainsi dénommée par Michel Roos[1], regroupe un ensemble de joueurs d'échecs qui ont épousé les principes stratégiques édictés par François-André Danican Philidor. Elle est d'ailleurs appelée l'École de Philidor par en:David Vincent Hooper et en:Ken Whyld dans en:The Oxford Companion to Chess (page 359). L'École française des échecs est à cheval entre la fin de la « préhistoire des échecs » — dont Cary Utterberg[2] fixe la fin en 1821, date à laquelle le Français Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais put battre son professeur Alexandre Deschapelles — et les débuts de l'ère romantique des échecs que Utterberg fait débuter la même année.

  • 1747 : Philidor est considéré comme le meilleur joueur du monde après sa victoire sur Philippe Stamma
  • 1749 : Parution de l'ouvrage de Philidor Analyse du jeu d'échecs

La révolution philidorienne, qui a précédé de peu la Révolution française, a succédé à la Renaissance des échecs. Ces époques aux échecs sont marquées chacune par un changement de vision du monde.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, the center of European chess life moved from the Southern European countries to France. The two most important French masters were François-André Danican Philidor, a musician by profession, who discovered the importance of pawns for chess strategy, and later Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais who won a famous series of matches with the Irish master Alexander McDonnell in 1834.[3] Centers of chess life in this period were cafés in big European cities like Café de la Régence in Paris[4] and Simpson's Divan à Londres[5].

François-André Danican Philidor publie L'Analyze des Echecs[6] en 1749, un des premiers traités d'échecs en langue française et un classique du genre.

Dans l'esprit de la Révolution française, qui a affirmé l'importance des plus humbles, Philidor a déclaré que « les pions sont l'âme des échecs ». C'est un changement de paradigme.

Philidor a essuyé les critiques de l'École de Modène

Le Café de la Régence

Les successeurs de Philidor : Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais

1834 : La Bourdonnais bat en match McDonnell (considéré comme un championnat du monde)

1843 : Parution de la première revue échiquéenne : Le Palamède La Bourdonnais : conscience (ponctuelle) de la coopération non combinatoire entre plusieurs pièces à l'attaque

Les idées de Philidor ont inspiré l'école anglaise des échecs vers 1840.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Roos, Histoire des échecs, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je? », , 128 p. (ISBN 978-2-130-42928-9)
  2. (en) Cary Utterberg, The dynamics of chess psychology, Chess Digest Inc., (ISBN 0-87568-256-1)
  3. « Louis Charles Mahé De La Bourdonnais », sur Chessgames.com (consulté le )
  4. (en) Metzner, Paul, Crescendo of the Virtuoso: Spectacle, Skill, and Self-Promotion in Paris during the Age of Revolution, Berkeley: University of California Press, (ISBN 0-520-20684-3, OCLC 185289629) Online version
  5. Bird, Henry Edward. Chess History and Reminiscences. Retrieved 10 December 2006
  6. Didier Renard, « Jeu des échecs, société politique et art de la guerre. Les révolutions du XVIIIe siècle », Politix, vol. 15, no 58,‎ , p. 89-107 (lire en ligne, consulté le ).